Quand on m’a demandé d’écrire une actu sur l’America’s Cup, je (Blandine, alternante, grande novice du nautisme NDLR) n’ai eu d’autre choix que de me renseigner sur le sujet.
Résultat ? Deux journées en mode multitâches, avec les courses en replay sur un écran (32 pouces s’il-vous-plait, parce que l’America’s Cup le vaut bien) et le boulot sur l’autre. Pour tout vous dire, ces lignes sont écrites un œil sur le clavier, l’autre sur les AC75 qui se disputent la Coupe dans la Baie d’Auckland. C’était inévitable, d’après Christopher.
Résultat ? Deux journées en mode multitâches, avec les courses en replay sur un écran (32 pouces s’il-vous-plait, parce que l’America’s Cup le vaut bien) et le boulot sur l’autre. Pour tout vous dire, ces lignes sont écrites un œil sur le clavier, l’autre sur les AC75 qui se disputent la Coupe dans la Baie d’Auckland. C’était inévitable, d’après Christopher.
Et pour cause : le Saint-Graal de la voile est plus qu’une course. C’est un spectacle technique, humain et visuel assez incroyable.
Les prouesses sont bien sûr avant tout techniques. Comme le dit Christopher, « ce que nous avons vu là, c’est ce qui se fait de mieux dans notre sport ». Les meilleurs bateaux, les meilleurs navigateurs, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs architectes navals, les meilleurs coachs, les meilleurs sail designers… La crème de la crème de la voile sportive.
Les bateaux des syndicats compétiteurs sont construits à partir des règles établies par le comité. Ce sont des concentrés de nouvelles technologies, car une des idées principales de cette course, ce sont des Recherches et Développement poussées toujours plus loin. Par exemple, les Néo-Zélandais ont développé avec McKinsey un robot IA* qui leur permette de tester leur bateau sur logiciels sans être dépendants des agendas des navigateurs. La mer est un terrain de jeu optimal pour les technologies de l’innovation.
Mais surtout, quelles performances humaines il nous a été donné de voir sur l’eau !
Tandis que leurs bateaux filent à parfois 40 nœuds, les navigateurs gardent une attitude d’une tranquillité saisissante. Loin d’être passifs, ils ont, semble-t-il, une gestion de leurs émotions et de leurs compétences qui frise la perfection. Si on devait caractériser leur travail d’équipe sur l’eau, on ne pourrait dire qu’une chose : fluide.
La communication entre le tacticien et le barreur est sobre, simple et efficace : trois éléments essentiels pour maîtriser ces machines plus volantes que flottantes.
Comme si on regardait une entreprise lancée dans une belle croissance : chacun travaille à mener ce bateau à bon port. Et il n’y a pas trente-six secrets : une communication interne bien menée, des équipiers qui s’appuient sur leurs points forts pour créer un équipage solide, la recherche de performance couplée d’un esprit de compétition intelligent et humain.
En bref, c’est beau, c’est concret, et ça rend toujours plus pertinente l’analogie voile/entreprise. Et on en demande encore : je me suis lancée dans les replays de la Coupe 2017. Je n’en comprends toujours pas tous les tenants et aboutissants, mais ça ne m’empêche pas d’apprécier ce spectacle hors du commun à sa juste valeur (sans trop me pencher sur l’aspect technico-maritime pour autant – on ne peut pas non plus demander à un poisson de grimper à un arbre).
Pour le plaisir, je ne résiste pas à l’envie de vous mettre un lien vers le replay du sixième jour de course. Après une très belle course, les Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli se sont inclinés le lendemain face aux Kiwis de l’Emirates Team New Zealand.
Vivement la prochaine édition !
Pour le plaisir, je ne résiste pas à l’envie de vous mettre un lien vers le replay du sixième jour de course. Après une très belle course, les Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli se sont inclinés le lendemain face aux Kiwis de l’Emirates Team New Zealand.
Vivement la prochaine édition !