Peu de vent ? Tout est dans la communication pour être performants !
Au début de l’été, nous avions accompagné le Comité de direction de Kedge Business School.
À la rentrée, ce sont leurs managers qui sont venus travailler leur posture de leader l’épreuve de la mer, accompagnés par Christopher Pratt et Ronan Treussart. Même entité mais conditions météo radicalement différentes, pour ne pas dire opposées. Alors que le comité de direction avait du affronter des conditions dantesques, les managers ont, eux, navigué dans des conditions très estivales. Si le Codir s’était vu dans l’obligation de faire preuve de sang-froid face aux rafales, les managers ont trouvé dans cette navigation l’occasion de travailler essentiellement leurs soft skills. Pour performer ensemble dans ces conditions légères, il fallait avant tout être à l’écoute. À l’écoute de ses équipiers d’abord, mais aussi du bateau via ses appuis et ses mains et savoir se rendre sensibles aux signaux faibles. Les signaux faibles, ce sont ces petits détails que l’on ne perçoit que si l’on se met totalement à l’écoute de ce qui nous entoure : les changements de force et de direction du vent, les changements de couleur ou de texture de l’eau, le changement presque imperceptible de la sensation du vent sur la peau.
S'adapter pour toujours mieux communiquer
Nous ne commandons évidemment pas aux éléments, mais la métaphore météorologique des ces deux expériences de formation pour Kedge est assez intéressante si l’on y pense. Le Codir prend la majeure partie des risques, subit la pression et est parfois poussé dans ses retranchements avec des échéances et des enjeux majeurs. Les managers, eux, sont dans l’action et vivent la réalité de l’exécution des décisions sur le terrain. Ils doivent être à l’écoute de ce dernier pour faire remonter des informations pertinentes et faire preuve d’autant de finesse que d’attention permanente pour manager leurs équipes de manière efficiente.
Les managers de Kedge Business School ont été particulièrement performants lors de cette journée, ils ont sans cesse su faire évoluer leur pratique par retours d’expériences successifs à l’issue de chaque manche et exercice. Ils ont travaillé ensemble dans la bienveillance et ont fait preuve de cohésion et d’ingéniosité pour affiner leurs process de communication (en d’autres mots, grande fierté pour nous, car nous mettons un point d’honneur à accompagner nos participants dans l’amélioration de leur communication).
Comme toujours avec MARSAIL : action en mer, réflexion à terre !
À l’issue de l’expérience en mer, place au débriefing en salle à la Société Nautique de Marseille. Entre les mains expertes d’Amandine, nos participants partagent leurs points de vue sur l’expérience et analysent leurs comportements à bord. Faire partie d’un équipage, c’est comme faire partie d’une équipe au bureau, mais nous pouvons vous garantir que les sensations de communication et de prise de décision sont démultipliées. Définitivement, l’analogie voile/entreprise ouvre les horizons et donne de nouvelles clés d’analyse de la vie professionnelle.
Le mot de la fin est pour Kedge :
« Une expérience puissante, tant en collectif qu’en individuel ! Une équipe super, pédagogue et bienveillante. Ce que j’ai le plus apprécié est que sur un voilier, on voit tout de suite le résultat de nos prises de décisions en collectif et que la récurrence des exercices nous permet de nous améliorer au fil des simulations. Bravo et surtout merci pour ce beau moment ! »