La saison des formations immersives MARSAIL est lancée !
Et de quelle manière…deux jours de formation avec un comité de direction qui nous a littéralement bluffé.
Une force collective, une bienveillance et un engagement à toute épreuve.
Un moment décisif de cette formation décrit par Christopher Pratt :
Je me permets de vous partager ce moment qui nous a mis des frissons dans le dos :
François a 66 ans, il a 40 ans de boîte, rien a prouver, ni a lui même ni aux autres, mais l’envie de transmettre au fond des tripes. Il nous partage à tous en briefing inaugural, sa terreur de l’élément marin, mais il embarque tout de même avec une appréhension extrême .
Très rapidement, il est pris d’un mal de mer terrible, il lutte pour rester à bord tout en parvenant à participer aux exercices. Accompagné par son équipage et notre Hippolyte (son skipper pour la journée), il tient le choc jusqu’à la pause-déjeuner.
La, je monte à bord et je lui propose de retrouver la terre ferme sur l’île du château d’If distante de quelques centaines de mètres…
Je me dis qu’il sera dur ensuite de rembarquer, mais qui sait. Après vingt petites minutes, je demande à notre cheffe des opérations nautiques Lallie de faire le pont avec lui… Il est catégorique, il est hors de question qu’il laisse son équipage terminer la journée sans lui.
Il embarque de nouveau, il a repris un peu d’énergie, mais l’appréhension et le mal de mer sont encore là tenace. Qu’importe, il est avec son équipe et avec tout le comité de direction en mer. Lors des derniers exercices de coordination, il prend les choses en main, VHF au poignet et il organise les rassemblements avec humour et autorité en se baptisant « Vomito premier » (j’espère que vous l’avez !).
À peine passe la digue du vieux port, il vacille à nouveau la pression est redescendue…
Au retour à terre, il nous partage son émotion sa fierté non pas en lui, mais pour son équipe pour leur bienveillance et leur aide.
Je me permet de rebondir sur cette immense leçon de résilience, d’engagement et d’esprit d’équipe lors de notre débriefing.
J’ai des frissons le long de la colonne et presque les larmes aux yeux.
François, mais surtout l’ensemble des membres du CODIR viennent de vivre un élément fondateur qui les marquera à jamais… Et nous aussi.
C’est précisément dans ces moments-là que je comprends pourquoi on travaille d’arrache-pied au développement de nos formations chez MARSAIL.
Tellement fier du chemin que nous avons parcouru jusqu’ici et de ce que nous rendent, au centuple, nos participants.
Merci ma Dreams team et merci François !