L'aventure Vendée Globe chez MARSAIL
Une course complexe, pleine d’éléments, autant humains que techniques, à prendre en compte. Cette course ne s’explique pas juste en suivant des petits voyants sur un cartographie. Peut-être même qu’à un certain niveau, elle ne s’explique pas vraiment.
Car comment expliquer qu’on se lance à l’assaut des mers du monde, seul sur un bateau surpuissant, sans assistance, à manger des repas lyophilisés, à boire de l’eau de mer désalinisée, à se doucher à l’eau de mer, à la merci des conditions météos et des dangers marins ?
Comment expliquer cette liberté qui est celle des marins ?
Comment expliquer cette passion qui est celle des navigateurs ?
Comment expliquer que cette course est bien plus qu’un défi de sport de haut niveau ?
Comment expliquer le choix de ceux qui abandonnent la course mais continuent le parcours ?
Une course hors du temps, hors du commun
Autant de questions mystérieuses auxquelles on ne pourra jamais apporter de réponse claire et précise. La seule que nous pourrions avancer tient en deux mots : passion et motivation. Dans l’étude de Christopher, nous avons vu que la motivation des skippers du Vendée Globe, quelle que soit son origine, est la source première de leur performance. Mais cela ne répond pas à tout.
Ces questions, nous nous les posons bien sûr aussi, avec et pour vous.
Des prouesses techniques et humaines
Plus que jamais, le lien entre la voile de haut niveau et le monde professionnel a pris tout son sens pendant ce Vendée Globe.
Tout d’abord, nous sommes fascinés par l’humanité que ces gens mettent dans leur sport. Je pense que c’est une vérité générale du sport de haut niveau, en tout cas du sport d’équipe, mais elle prend une dimension tout autre en ce qui concerne la voile hauturière. La compétition est une chose, elle est une source réelle de motivation et c’est normal, mais elle n’est pas la maîtresse de la course. Il n’y a qu’à voir comment plusieurs skippers n’ont pas hésité à se déporter lorsque Kévin Escoffier a fait naufrage à bord de son IMOCA PRB. Il s’agit certes d’une règle de la course, mais c’est aussi et surtout une règle fondamentale et tacite du monde de la mer : on ne laisse pas un autre en détresse, podium en jeu ou pas.
Cette valeur fondatrice de la voile de haut niveau, elle devrait avoir toute sa place dans la vie d’entreprise. C’est un point essentiel que Christopher aborde dans chacune de ses conférences.
Et enfin, quelle émotion en regardant les étreintes échangées par les participants sur les quais des Sables d’Olonne. Plus que concurrents, ils font partie d’une même famille. Ils se connaissent presque tous. Il y a de fortes chances pour que « l’adversaire » soit un ancien coéquipier, un collègue, un ami des premiers pas en voile de haut niveau. Le Vendée Globe nous offre une approche toute nouvelle de la compétition : focalisée sur la gagne mais tellement humaine. On s’apprécie, on s’aide, on se respecte et on se réjouit les uns pour les autres. Dans son article sur la solidarité des gens de la mer, Christopher lançait cet appel : et si nous faisions en sorte de vivre dans une société bien plus solidaire ? Où l’on pense d’abord à tendre la main à l’autre au lieu de lui marcher sur la tête pour atteindre le haut du podium ?
Ces vérités peuvent paraître d’une évidence simpliste. Et pourtant, il nous semble que nous avons encore beaucoup à améliorer dans notre gestion du leadership. Sachons voir l’inspiration là où elle est et partageons-la simplement.
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